De sa fenêtre de l’hôtel Phoenicia , Malko contemplait avec un peu de nostalgie l’hôtel Saint-Georges, perle de l’hôtellerie de Beyrouth trente ans plus tôt, aujourd’hui réduit à un squelette rosâtre aux ouvertures béantes, coincé entre une marina vide et le fantôme d’un jardin public triangulaire à l’herbe jaunie et pelée, piquetée de quelques cocotiers déplumés.
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Au milieu des tourbillons de fumée noire emportés au loin par le Khamsin, les billets de cent dollars du trésor de Saddam Hussein continuaient à planer comme des confettis.
Gérard de Villiers – Le trésor de Saddam : T2